La mort du guide libyen le 20 octobre 2011 ne cesse de traumatiser l'esprit des Panafricanistes dans leur  généralité et en particulier les libyens. « Qui devrait protéger khadafi ? ». Cette question reste d’actualité et laisse le doute planer sur le leadership des présidents africains et surtout en la personnalité d’Idriss Deby Itno très proche de Mohammar khadafi.

Président en exercice de la Communauté des États sahélo-sahariens à l'époque et Président du Tchad, Deby avait toutes les cartes possibles en main pour protéger le leader libyen. Mais grande surprise, monsieur Deby ne dit aucun mot! Silence complice ? L’avenir nous le dira!

Il a fallu plusieurs années voir 5 ans plutard à Dakar au Sénégal dans une conférence de la francophonie qu'Idriss Deby cherche à se donner les ailes sur l'affaire libyenne en s'adressant aux occidentaux: «  C'est l'intervention de l'OTAN et la chute de khadafi qui sont à l'origine du chaos qui a gagné toute la région. La Libye est devenue l'arsenal ou se sont approvisionnés  et armés  tous les groupes salafistes que nous combattons. L'Otan a assuré le dépannage mais pas le service après-vente. Or elle dispose seule des moyens qui lui permettraient de finir le travail. »

La propagande haineuse du président français  Nicolas Sarkozy via les medias européens,  le refus de voir les projets d’unité africaine sous l’initiative du Guide libyen a  conduit la communauté internationale à saccager la Libye pour l’intérêt égoïstes des européens qui refusent jusqu’à nos jours l’évolution du continent africain.  

Idriss Deby à l’époque, Président en exercice de la Communauté des États sahélo-sahariens et notamment nommé le guerrier du sahel selon les medias français devrait en principe protéger son voisin et frère Mouammar khadafi. Mais chose étrange, il semblerait que sous la pression de la France et la communauté internationale,  il a décidé de lâcher son frère khadafi !

L’histoire se répète : Durant les frappes de l’Organisation du traité de l'Atlantique nord (l’Otan) sur la Libye, le président Idriss Deby  et d’autres présidents africains n’ont fait aucune déclaration médiatique concernant  cette agression criminelle contre le peuple libyen.  L’ancien Président Sénégalais Abdoulaye Wade, lui a préféré venir à Benghazi sous escorte des avions militaires françaises pour jouer le jeu de la France en menaçant khadafi de se rendre à la communauté Internationale. Alors, la question qu’il se poser deuxièmement : Ou était l’union africaine ? Quel rôle jouait-elle en cette période ?

Charilogone Media