
Ethiopian Airlines: The Afric..
juillet 28, 2018
juillet 28, 2018
décembre 08, 2021
avril 02, 2022
avril 06, 2022
LA FRANCE AUX COTES .. La France a sans doute fait un deal avec le r&eacu...
Tchad: la descente a.. Plus de quatre vingt agents issus de diffé...
TOUT SAVOIR SUR MISS.. Sacrée Miss Univers 2018 à Bangkok...
Révélation / Mercena.. Ce groupe israélien travaille depuis fort l...
ENTRETIEN avec Ulric.. « Après 18 années en creusant et en continuant à c...
Tchad: le vivre ense.. Brahim EDJI MAHAMAT, Politiste et géostratège, par...
RESTRICTION DES RESE.. Les deux vaillants avocats tchadiens: Me Fré...
FREEDOM au secours p.. Pour la 1ère fois un Salon pour l'Emplo...
TCHAD : REPRESENTATI.. À travers un point de presse, animé ...
Mme Fatimé Boukar KO.. "Quelques soit les promesses et pot-de-vins p...
TCHAD: PRESUMES FAUX.. Le Syndicat des Agents de l'Administration G...
Enquête/Gabon gâte: .. C'est une histoire digne des tropiques qui se ...
The Inquiry / Gabon .. We are in Libreville; the Gabonese will never stop...
N’Djaména accueille .. La capitale tchadienne sera hôte du 29 Jui...
LYCEE FRANÇAIS MONTA.. Diplomates, cadres expatriés et nationaux...
الالجئ في مصر بين مط.. تقدمت بطلب اللجوء الي مصر في مايو 2016م ، كسائر ال...
حقوق اللاجئين الأفار.. طلب الحصول على وثيقة السفر الخاصة باللاجئين من ا...
LE CCIAMA LANCE LE P.. Ce mardi 10 Juillet 2019, l'hôtel Radiss...
ASBE LANCE UNE FORMA.. L'association "Secours et Bien-Etre&quo...
Zone de libre-échang.. Le 12e sommet extraordinaire de l’Union afri...
FILIERE KARITE AU TC.. Ce 15 Juillet 2019 l'ONU-FEMMES en partenariat...
L’ONG ASRADD met en .. Les membres des organisations de la socié...
TCHAD: UNE EXPOSITIO.. C'est ce vendredi 19 Juillet 2019 que s'...
LES MAÎTRES COMMUNAU.. La coordination nationale des maîtres commun...
UN TCHADIEN ÉCRIT UN.. Maître ATI Abdoulaye ATI Mahamat vient de ...
L'UNION GENERALE DES.. C'est au cours d'un point de presse anim...
تفاحة نيوتن بين أمير.. التفاحة لن تسقط , ثانية , على رأس اسحق نيوتن ......
ROMANDINGAR NIALBE F.. A l'issu d'une communication faite cet a...
Zorrino Haroun publi.. Le tchadien Zorrino Haroun, résident en S...
ANGLAIS: Le Jeune Ab.. « Mon plus grand rêve est de voir to...
PARLER L'ANGLAIS EN .. « Quand je suis arrivée au centre, ...
TCHAD: DELI SAINZOUL.. Après la sortie de son tout premier ouvra...
TCHAD: MARIAM NDJELA.. Le congrès extraordinaire de l'Union ...
Hissein DOUDOUA Hami.. Commissaire Divisionnaire de Police âg&eac...
Bien mal acquis, l'A.. Depuis quelques jours, une pétition est lan...
ALERTE/Tchad: Les ch.. Les leaders de partis politiques de l'oppositi...
Tchad: Les serviteur.. Au cours d’une communication faite ce ...
Alerte/Tchad: Un mem.. M. Ousmane Moussa KAÏBENE, l'un de membre...
Tchad : Bavures poli.. Un collectif des avocats (Maîtres Clarisse N...
Tchad: L'arrivée imm.. Un mouvement de panique général qui ...
Tchad: Le M12R dit n.. Le Mouvement de Douze Revendications (M12R), au co...
Tchad : La Plate for.. La Plate-forme des Serviteurs de Dieu pour la Just...
Tchad/ Le parti UNAT.. Communiqué de presse N°02/BE/PR/SG/2021...
Le contenu du messag.. Tchadiennes Tchadiens ; Mes chers Compatriotes C...
Après son deuil dans.. Le président d'honneur du Parti Sociali...
Le Projet pour une a.. PACT/CN/COMMUNIQUÉ N° 001/0421/TCHAD L...
Egypte: L'Ambassadeu.. Son Excellence Sheikh Rachid Malachie NIRAGIRA, Am...
Il est vraiment passé le temps où un président français attendait quelques années après sa prise en fonction pour rendre visite à un pays africain. Elle est vraiment lointaine l’époque où lorsque ce président venait en Afrique, il se rendait dans quelques pays et demandait au reste des chefs d’Etats africains de le retrouver dans la capitale d’un pays donné pour un mini-sommet France-Basse-cour. Ils sont vraiment terminés, ces moments où les présidents français tenaient aux africains un discours moralisateur et hautain, décidant de qui devrait rester en fonction ou s’en aller. Il est vraiment passé le temps où les capitales des pays africains arrêtaient leur respiration juste pour souhaiter la bienvenue au Toubab de Paris. Il parait bien lointain ce temps où le président Chirac disait avoir défendu la cause de l’Afrique auprès du G 7 alors que c‘était justement son pays qui était en grande partie responsable de la misère d’une quinzaine de ces pays. Que font donc les présidents Français ces temps-ci ? Pour le savoir, il n ya qu’à observer le président Macron pendant ses visites en Afrique.
En moins d’un an après son arrivée au pouvoir il est déjà allé en visite dans 4 pays africains (Mali, Burkina Faso, Niger et tout récemment, le Sénégal. Dans au moins 2 de ces pays (Mali et Burkina-Faso), il a été reçu par des manifestations hostiles. Dans chacun des pays où il s’est rendu, il a gardé le profil bas et s’est abstenu de discours moralisateurs. Il a même reçu une déculottée verbale lors de son crochet au Ghana lorsque le président ghanéen, Nana Akufo-Addo l’a remis à sa place en déclarant que l’Afrique est lassée des discours paternalistes des pays qui disent lui venir en aide. Ce continent devrait apprendre à résoudre ses propres problèmes a-t-il ajouté. Observez seulement le « body langage » du président Macron lors de sa visite au Sénégal, tenant le président Maky Sall par la main, s’efforçant de forger une complicité avec lui ou forçant l’amitié comme on dit chez nous.
Qu’est ce qui a bien pu se passer pour provoquer ce changement de comportement ? Qu’est ce qui peut bien pousser ce jeune président au regard arrogant et à l’attitude hautaine à s’humilier comme cela devant les peuples Africains ? Il ne faut pas être un grand économiste pour savoir que lorsque le « blanc » se casse l’échine comme cela c’est que, son pain quotidien est en danger. Et pour le préserver il est prêt à tout faire, comme aller se prostituer en Chine.
Pendant que les africains se laissaient distraire par le scandale des propos du président Donald Trump qui insultait l’Afrique et d’autres pays dits du tiers-monde, le président Macron essayait d’établir un partenariat stratégique avec la Chine pour le dépeçage de l’Afrique. Dans une mise en scène pathétique qui avait tout l’air d’un premier entretien d’embauche sérieux pour jeune premier, le président a passé en revue toutes les recettes obséquieuses de tout bon resquilleur. Il a fait des contorsions verbales, joué de flatteries sur la grandeur de la Chine et de sa culture millénaire pour amadouer les dirigeants chinois. Il a reconnu que la France n’avait pas autant de moyens financiers que l’Empire du Milieu et a proposé de mettre l’expérience africaine de la France en Afrique dans le plat d’une collaboration avec la Chine. Quelle fourberie ! Lui, qui quelques semaines plus tard en terre africaine vient déclarer le grand amour qui lie la France à ce continent.
Les dirigeants Chinois ne sont pas dupes. Ils n’ont pas oublié les cruautés dont ont été victimes la Chine de la part des Occidentaux. Les chinois lui ont répondu dans la pure tradition chinoise par des applaudissements, un discours poli et de vagues promesses. En fait, ils n’ont pas donné de suite à ces offres, ou plutôt, à cette demande d’emploi. Les dirigeants chinois savent que la France n’a pas grand-chose à leur offrir, et que, pour le moment au moins, le France est plutôt un obstacle à leur déploiement sur le continent africain. La technologie ? La Chine n’a rien à envier à la France en dehors des domaines tels que celui de l’aéronautique civile ou peut-être certains aspects de l’industrie d’armement de pointe dont de façon évidente la France ne partagera pas les secrets. L’expérience africaine ? La Chine dont la culture est plus proche de celle de l’Afrique que ne l’est la culture française est en train de l’acquérir et n’a pas besoin des réseaux maffieux de la Francafrique. Elle est capable de faire compétition sur le terrain des marchés africains face à la France dont le président Paul Biya disait que contrairement à elle (qui arrache les biens des autres) la Chine joue donne quand même quelque chose pour acquérir les biens des pays africains.
Les dirigeants Chinois avaient bien raison de rester prudents. En effet, il ya quelques semaines, le journal Le Monde révélait que la Chine avait installé un système d’écoutes dans le siège de l’Union Africaine, un bâtiment de 200 millions de dollars gracieusement offert par la Chine. C’est bien le contraire qui aurait surpris. C’aurait été naïf de la part des dirigeants africains de ne pas le soupçonner. Non seulement la Chine naturellement écoute, mais toutes les grandes puissances espionnent aussi, à travers les interceptions téléphoniques, les dons de matériels électronique ou de bureautique ou des agents recrutés parmi le personnel de l’organisation africaine. Et cela est d’autant plus facile que l’Union Européenne donne encore l’essentiel du budget de l’UA.
Donc, ce n’est pas par sollicitude pour l’Afrique que la France (qui d’autre que les services de renseignement Français aurait pu passer cette information au journal Le Monde ?) exposait la Chine. C’était dans le but de révéler le coté prédateur de la Chine aux Africains et provoquer une brouille entre ces partenaires. Tout le monde l’a compris et les dirigeants africains ont choisi de minimiser l’incident pour préserver plus important : Le partenariat avec une puissance qui leur permet de desserrer l’étau que leur ont mis les pays Occidentaux. C’est dire à quel point la France est aux abois.
En effet, son pain africain est en train de lui échapper. Le Cameroun, le Gabon, la Guinée Equatoriale et le Congo-Brazzaville sont plus ou moins considérés comme rebelles à l’ordre français. Même Faustin-Archange Touadéra, le tout nouveau président centrafricain n’est pas aussi accommodant que ses prédécesseurs. Ces pays africains ont découvert que la France n’est pas le centre du monde et ne l’a jamais été. Ils peuvent obtenir d’autres puissances telles que la Turquie, la Chine, l’Inde ou le Brésil et dans de meilleures conditions tout ce que la France met sur la table du « partenariat » avec l’Afrique Francophone. En fait celle-ci est devenue comme une sorte de boule de fer aux pieds de ces pays qui veulent décoller. Par contre, il n ya qu’un continent africain avec d’énormes richesses naturelles, ce qui ne laisse aucune option à la France que de s’y accrocher, a tous les prix. A lors que l’Afrique peut se passer de la France, pour celle-ci, la connexion avec l’Afrique est une question de vie ou de mort.
Malheureusement, il ne reste à la France pratiquement que l’Afrique de l’Ouest francophone où le président Macron ne ménage aucun effort pour préserver 2 ressources essentielles sans lesquelles la France va régresser sur le plan économique:
Qui aurait pu penser voir ces jours de la décadence du dernier empire esclavagiste ? Il y a encore quelques années l’ambassadeur de France était la personnalité la plus puissante des pays Africains et le protecteur du chef d’Etat en fonction. Aujourd’hui, le président de ce pays n’ose même plus se rendre dans certains pays africains. Il n’arrive plus à renverser les présidents africains qu’elle veut faire partir (Ali Bongo) ou à placer au pouvoir ses relais locaux (Lionel Zinsou). Cet état des choses n’est que la suite logique de l’histoire. On ne peut bâtir son confort et sa « grandeur » sur le meurtre et le sang de millions de gens et espérer prospérer longtemps. Si les dirigeants français ne l’ont pas compris, c’est qu’il est temps pour eux de sortir de leur torpeur. Le temps de la rapine, de la tromperie et du mensonge est révolu. Il faut que la France se réinvente sans l’Afrique. Ce n’est cependant pas une raison pour que les Africains baissent la garde. Un animal féroce comme ce pays est encore plus cruel lorsqu’il est en danger de mort.
Gabriel Makang pour le Sphinx Hebdo & Charilogone Média